Mon enfance ? Il faut commencer par le début, il y a toujours un commencement pour expliquer son histoire. Il faut remonter quelques années dans le temps, 17 ans à vrai dire, presque 18. Je vais bientôt avoir mon anniversaire, je suis née en octobre. Une raison de faire la fête une fois encore ! Pardon, je m’égare… Donc, je suis née le 13 octobre 1981. A Londres bien sur, mais pas dans cet hôpital dont la réputation n’est plus à faire. Mes parents ont voulu que l’accouchement se fasse dans notre belle demeure. Bien qu’en réalité, ce ne soient pas vraiment mes parents, c’est plutôt mon grand-père qui a tenu à ce que je ne vive pas mon premier jour dans un lieu ou on pouvait avoir des cracmols et des nés-moldus. Ridicule selon mes parents, mais mon grand-père étant à un âge avancé, ils n’ont pas voulu le contrarier et risquer une crise cardiaque. Donc voilà, je suis née à la maison dans le lit de mes parents. Mon grand-père est un sang-pur qui a encore les vieilles traditions bien ancrées dans la tête. Lui, il n’est pas question qu’il se mélange aux moldus ou qu’il connaisse un peu leur mode de vie. Ma mère est également une sang-pur, tout comme mon père, mais elle n’est pas comme ce cher papy. Elle a désobéit à un bon nombre de règle que ses parents lui avait mises, se mêlant sans aucun soucis avec les moldus et découvrant leur monde. Elle est de nature très gentille, très optimiste également, une joie de vivre naturelle que j’ai surement héritée. Mais j’ai appris qu’il ne fallait jamais la mettre en colère, elle est terrifiante quand c’est le cas. Elle travaille au ministère de la magie, dans le département de la justice. Mon père fait partie du conseil des sorciers, un poste apparemment très important mais qui l’ennuie très souvent. Je l’ai entendu beaucoup de fois soupirer quand il rentrait du boulot. Il n’aime pas beaucoup les vieilles personnes, le temps qu’ils ont de parler, le fait de répéter toujours pour eux. Mon père n’a jamais eu beaucoup de patiente, je crois que j’ai hérité de ça. Un peu de son ambition et de sa détermination aussi. Le reste, tout est de moi. En tout cas, grâce nos ancêtres et mes parents, notre famille est assez riche. Nous ne manquons jamais de rien. Ah oui, j’ai oublié de dire que j’étais fille unique. J’ai été le premier enfant et j’ai du beaucoup leur plaire, à tel point qu’ils n’ont pas voulu tenter un deuxième enfant. C’est moi qui le pense bien sur, ils n’ont jamais rien dit de tout ça.

Mon enfance s’est passée sans problème, gâtée sans trop l’être, apprenant les choses importantes de la vie. Je n’ai pas d’anecdotes en particulière, sans compter que les souvenirs remontent à longtemps et j’avoue ne pas en avoir des masses. En revanche, je me souviens le jour ou tout à changer pour moi. Ce jour qui a marqué ma vie, quand j’ai ouvert cette lettre m’étant adressée. Il était évident que j’irais à Poudlard, j’étais une sang-pur, j’avais des pouvoirs et mes parents m’y avaient inscrite depuis ma naissance. Néanmoins, le fait d’avoir reçu cette lettre signifiait quand même beaucoup pour moi. Elle était signée par Albus Dumbledore, le plus grand sorcier de tous les temps, c’était un peu un honneur en quelque sorte. Plus important encore, cette lettre m’accordait le droit d’avoir enfin ma baguette ! Mes parents m’ont emmenée au chemin de traverse dès qu’ils ont eu du temps libre pour moi. Il fallait que j’achète toutes mes fournitures, mais j’avais insisté pour qu’on aille acheter ma baguette d’abord. Le magasin était poussiéreux, le vendeur assez effrayant, cependant mes yeux et mon attention était rivée sur toutes ces boites contenant des baguettes, laquelle était faite pour moi ? Le vieil homme répétait toujours qu’on ne choisissait pas sa baguette, c’est elle qui nous choisit. J’ai eu plusieurs baguettes dans mes mains, plusieurs qui n’ont donné aucun résultat. Je faisais exploser toutes sortes de choses, le bureau a même failli y passer. J’ai cru que finalement je ne trouverais jamais baguette à ma main. Des années à attendre mon entrée à Poudlard pour finir par me rendre compte que ce rêve était déjà fini ? J’étais triste, jusqu’à ce que l’homme me ramène une autre baguette. Elle était jolie, longue et fine. Je crois qu’il avait dit qu’elle mesurait 32 cm, faite en bois d’acajou. Je l’avais légèrement agitée et des étincelles multicolores en avaient jaillie. Je m’étais sentie particulièrement bien à cet instant là, il y avait quelque chose d’indescriptible qui s’était éveillée en moi. L’homme avait sourit, satisfait d’avoir mené à bien sa tâche. J’avais découvert la baguette qui était faite pour moi. Il avait rajouté dans la description qu’elle contenait une plume de phénix. En sortant de la boutique, baguette rangée en sureté, mon père m’avait appris que chez Ollivander, il n’y avait que trois cœur de baguettes. La plume de phénix, un clin de licorne ou alors le ventricule de dragon. Finalement, la plume de phénix me convenait bien, quoi que je ne sache pas ce que le cœur pouvait bien changer dans la baguette. J’ai poursuivis mes achats, prenant tout ce qu’il me fallait pour aller à Poudlard, en passant bien sur par Florian Fortarôme. La lettre indiquait qu’on pouvait avoir un animal si on le voulait. J’avais déjà ma chouette, nommée Indri, mais je savais qu’elle ne serait là que pour le courrier. J’avais donc demandé à ma mère, un petit chaton, elle me l’a offert avec plaisir et je l’ai nommé Ren. J’adore les chats, je les ais toujours trouvé réconfortant.

Les jours suivant m’avait semblé réellement long, j’attendais avec impatience ce jour ou je serais enfin à Poudlard. Ma mère ne semblait pas très contente de me laisser partir loin d’elle, mon père voulait que je fasse sa fierté en me montrant habile de ma baguette. Je voulais être une grande sorcière, comme Dilys Derwent qui était guérisseuse puis devenue directrice de Poudlard ou encore, Elfrida Clagg, présidente du conseil des sorciers… Dans tout les cas, je voulais faire mes preuves et impressionner mes parents, voir Poudlard entièrement. Le 1er septembre, j’étais la première levée. Même le soleil n’était pas encore totalement levé, je sautais déjà sur le lit de mes parents afin de les réveiller, qu’ils se dépêchent de m’emmener au train. Ma valise était faite depuis la veille, j’étais déjà habillée de mon uniforme et prête pour le départ. Je n’avais pas mangé tant j’étais pressée, mais j’ai vite compris qu’il restait encore quelques heures avant d’aller à la gare. Après un bon déjeuner et quelques heures d’attentes, j’étais enfin dans le Poudlard Express. Train qui ne porte pas vraiment son nom, vu la durée du trajet pour arriver au château, mais ce n’est qu’un détail. Un au revoir déchirant pour ma mère, un sourire fier de mon père, j’étais en route pour devenir une grande sorcière. Du haut de nos 11 ans, traverser le lac en barque, admirer la vue du château, c’était vraiment quelque chose d’incroyable. Les choses se sont enchainées très vite, personne n’a compris comment. Une fois pied à terre, nous avons été conduits à une vieille dame, le professeur de métamorphose si je me souvenais des dires de mon père. Je savais tout sur Poudlard, y compris le nom des professeurs, il fallait juste que je mette un visage dessus à présent. Nous avons était conviés à écouter le déroulement de la soirée puis nous avions été conduit dans la grande salle. C’était un peu effrayant de passer entre ses longues tables, de voir la foule nous regarder comme des bêtes curieuses. J’avais onze ans, j’étais une petite fille tout ce qu’il y avait de plus normale ! Je n’aimais pas du tout qu’on me regarde de la sorte ! Ma réaction ne se fit pas attendre et je lançais des regards à ceux qui me dévisageaient un peu trop. La suite, je n’ai pas vraiment écouté, les élèves passaient l’un après l’autre sur le tabouret pour être envoyé dans leur maison. Ce ne fut qu’à l’appel de mon nom que je sortis de mes pensées. Me dirigeant d’un pas assuré vers le tabouret, je n’eu aucune crainte en sentant le chapeau sur ma tête. Mon père m’avait assuré que quelque soit la maison ou j’allais, je pourrais faire mes preuves dans tous les cas. J’ai repensé aux maisons de mes parents, ma mère était à serdaigle et mon père à Serpentard. J’irais peut être dans l’une des deux. Je n’écoutais même pas le tissu posé sur ma tête. Finalement oui, peu importe la maison ou j’allais. Le plus important c’était surtout de m’intégrer à mon aise et de faire la fierté de mes parents. Je fus surprise à l’annonce du chapeau, il avait crié si fort et j’étais loin de m’y attendre. Gryffondor ! Alors c’était donc les rouges et or qui m’accueillaient ? Je suis descendue du tabouret après avoir rendu le chapeau et j’ai descendu l’estrade, rejoignant ma table dorénavant.

Les années se sont écoulées tranquillement, bien qu’il y avait toujours quelque chose de déroutant chaque année. Nous l’avons tous vu, mais ce qui a été réellement marquant, c’est cette dernière année. Cette bataille finale comme tout le monde l’a appelé. Voldemort était revenu à la vie lors de ma quatrième année. Nous avons tous entendu des rumeurs comme quoi Harry Potter serait l’élu, nous avons tous entendus des ragots comme quoi, il devrait tuer lui-même le plus grand mage noir. Et tout s’est déroulé de la sorte. En Gryffondor et téméraire comme je l’étais, j’ai prêté main forte comme beaucoup d’autres élèves. Je me suis battue contre des mangemorts, rassuré les plus jeunes et les aider à les évacuer, j’étais terrifiée à l’idée de perdre la vie ce jour là, mais une chose était sur, je ne voulais pas vivre dans la terreur qu’aurait instaurée Voldemort si Harry Potter perdait le combat. Alors je suis restée toujours avec d’autres gryffondors, parfois des adultes pour être rassurée à mon tour. J’avais une connaissance de sort grâce à l’AD et l’enseignement de mon père. Tout était tellement stressant, je me souviens de ses sorts qui fusaient dans tous les sens, même les mangemorts devaient se toucher entre eux, rien ne semblait être contrôlé de leur part, leur but étant simplement de nous tuer tous, nous les résistants… Heureusement, tout s’est fini alors que je n’étais pas gravement blessée. Rien de grave parce que Pomfresh pouvait tout guérir, ou presque. Elle m’a soignée rapidement, j’ai du rester quelques jours allongée par la suite, mais tout s’est arrangé pour moi. J’ai perdu des amies dans cette guerre, ça ne pouvait pas être autrement…

Cette année, c’est un peu comme un nouveau départ. Le château qui était en ruine il y a deux mois à fini par être reconstruit. Bizarrement, il me semble toujours le même qu’avant, les statues, les fantômes, mais il n’y a plus les mêmes personnes. J’aurais pu perdre la vie, il y a quelques mois. J’ai décidé de profiter entièrement de ma vie, des mecs, du plaisir et des connaissances magiques. Je veux toujours devenir une grande sorcière.

« Défense des forces du mâles: Optimal
Histoire de la Magie: Acceptable
Sexualité: Optimal
Botanique: Effort Exceptionnel
Runes: Acceptable
Astrologie: Effort Exceptionnel
Soins aux créature Magique: Acceptable
Magie Élémentaire: Optimal
Enchantement,: Optimal
Astronomie: Effort Exceptionnel
Potion: Optimal
Métamorphose: Effort Exceptionnel
Étude des Moldus: Acceptable
Duel Magique: Effort Exptionnel
Mythologie & Légendes: Acceptable
Divination: Désolant»