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Faut pas me déranger ! (Miss Shern)

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MessageSujet: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyMar 6 Sep - 12:52

Faut pas me déranger ! (Miss Shern) Sans_t11

L’agréable fraicheur d’un vent d’octobre, je trouve qu’il n’y a rien de mieux en ce bas monde. Se prélasser seul aux abords d’un lac, mirer le ciel sans qu’aucunes pensées ne viennent vous encombrer l’esprit, n’entendre que le piaillement de quelques oiseaux et le bruissement des feuilles… Mais merde ! Qu’est-ce que vous croyez ? Que je suis un de ces éphèbes qui soupirent en admirant un petit faon qui va téter sa maman ? C’est mal me connaître. Je suis allongé prés du lac, certes, par une belle après-midi ensoleillée, mais ce n’est en tout et pour tout, que pour rester à l’écart de tous les élèves qui ne cessent de venir tourner autour du petit nouveau. Je ne cherche pas à me faire remarquer pour le moment, alors en égorger un sous les yeux médusés des autres, seraient bien mal commencer l’année. Alors, je préfère ignorer leur flot de questions et me contenter de vivre mes premiers jours sans le moindre accroche avec qui que ce soit. Ils aurons tout à loisir par la suite, d’admirer quelle est ma véritable personnalité, et peut-être certains d’eux viendront à regretter de s’être montrer aussi impatients et aussi curieux.

Depuis les premiers jours de mon arrivée, je me suis habitué à épier les uns et les autres, afin de connaître quelles seront mes prochaines cibles. Parmi les Gryffondor mâles, nombreux sont ceux à tenter de jouer les fiers à bras pour épater les petites minettes et ceux là, ne seront pas bien difficiles à berner. Les jeunes rouge et or, quant à elles, semblent bien espiègles. Un point de plus, elles tomberont plus rapidement dans mes filets et me permettront de ménager mes forces. Les Poufsouffles ne m’ont jamais vraiment inquiétés. Ils sont pour la plupart faibles et peureux, ce sera un plaisir de se jouer de leur petite personne et j’en ai presque déjà des bâillements tellement la chose sera facile. Les Serdaigle sont bien plus méfiants, mais j’ai appris par quelques rumeurs qui traînaient par ci par là, qu’ils étaient également incroyablement s »soumis ». Là, j’en ai l’eau à la bouche. Quoi de mieux que d’asservir les autres et les contraindre à contribuer à notre bien être. Chez les Serpentard, mes congénères, la chose est toute autre. Vils et pervers, ils semblent me ressembler beaucoup. Bien sur, ils ne sont qu’une pâle copie, ne m’arrivant pas à la cheville et quelques personnalités se font déjà sentir dans leurs rangs. Si j’arrive à coincer quelques un d’entre, je suis certain de me régaler. La victoire est encore plus savoureuse lorsqu’elle a nécessité un dur labeur.

En bref, ils finiront tous par me détester et je ferai tout pour les contenter de ce côté-là. Aussi, je m’allonge intégralement dans l’herbe, les bras en croix, les yeux fermés en m’imaginant divers scénarios et le petit sourire mesquin qui me caractérise refait son apparition. J’ai tellement hâte de pouvoir exercer mon pouvoir que j’en deviendrai presque impatient.



Dernière édition par Andrew Burton le Jeu 17 Nov - 10:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyMer 7 Sep - 12:44

"Tomber amoureux c'est comme tomber vers le haut, ça donne des ailes mais... attention à l'atterrissage ! A quoi pouvait bien penser cet écrivain moldu lorsque de sa main il a tracé ces mots ? L'amour n'est il pas la chose la plus merveilleuse qui soit ? Il vous fait voir la vie en rose, vous fait vibrer au plus au point. Il fait gonfler votre égo au point que vous puissiez vous sentir tout puissant, invincible face aux vicissitudes de la vie. Celui qui pense a tomber dans un moment pareil ne doit certainement pas avoir la lumière à tous les étages, ou bien alors il aime se faire du mal!! La petite poufsouffle elle, fait parti de ceux qui dévorent le moment présent, elle s'enivre du nouveau parfum qu'a pris sa vie. Sans se soucier de rien d'autre, sans penser de quoi sera fait demain. C'est beau d'être innocent ? Hein ? D'avoir des ailes...

C'est donc d'un pas léger, le nez et les cheveux au vent que la mini poufsouffle se rendait au lac noir. Lieu où plus tard, dans l'après midi elle y retrouverai son tendre professeur. Mais pour l'heure, farniente était au programme. Armée de son livre préféré, même si franchement elle n'allait pas lire grand chose ayant l'esprit ailleurs...-Non bande de curieux, on ne donnera pas plus de détails, vous n'avez qu'a chercher- elle arrive aux berges du lac et prend le temps d'humer l'air frai. Après un soupir de bien être, les yeux verts de la brunette parcourent l'horizon a la recherche d'un coin paisible ou elle pourrait se poser. Et plus loin dans l'herbe verdoyante une silhouette attire son attention. C'était bien sa veine elle qui pensait être seule jusqu'a l'arrivée de qui vous savez... Impossible pour Aïtana de reconnaitre l'identité de "l'importum" et curieuse comme pas deux, elle s'avance à pas de loup. Un homme, de carrure imposante, brun. Hum Non! Serai ce possible que son 'rendez vous' soit déjà là ? Bien si! Persuadée de l'identité de celui qui se prélasse dans l'herbe, Aïtana sort sa baguette.

Le regard espiègle et un sourire coquin sur les lèvres, elle chuchote à sa baguette pointé sur son professeur un Aguamenti. Un fin filet d'eau part en cloche dans sa direction pour retomber pile poil sur son visage. On ne pouvait franchement pas mieux viser!! N'y pouvant plus, son rire cristallin raisonne et elle se mets en route pour le rejoindre, en courant.

Tout sourire aux lèvres, les joues rougies, la mini poufsouffle compris vite sa méprise. Sa main vint couvrir sa bouche, a la fois honteuse de son geste et amusée qu'elle est en reconnaissant le nouveau. Il arrive juste et écope déjà des taquineries d'autres...

- Excuses moi, je... je t'ai pris pour quelqu'un d'autre. Ca va?


Bon il ne va pas fondre pour quelques gouttes d'eau après tout, il n'est pas en sucre. Mais c'est tellement gênant pour Aïtana. Qui sur le coup quand même n'a pas fini d'arriver à sa hauteur et préfère rester à une distance raisonnable de lui.


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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyLun 12 Sep - 9:27

Il y a bien des fois où les personnes qui peuplent ce château, cherchent vraiment à ce prendre des coups de bâtons ! Lorsque le loup sommeille dans la forêt, évitant part la même occasion de décimer les troupeaux des chers villageois environnants, c’est toujours à ce moment là qu’ils décident de venir le chercher dans sa tanière pour lui flanquer une bonne raclée… Ou se faire dévorer, au choix. Aujourd’hui, le loup c’est moi. Je peux me qualifier comme tel, puisque dans encore de nombreux endroits de Londres et autres contrées, je suis considéré comme étant la bête noire. A Poudlard, je fais encore mes débuts d’artistes, mais bientôt, c’est moi qui alimenterais leurs cauchemars les plus horribles. Et si ce n’est pas le cas, comptez sur moi pour remédier à ça !
Aussi, pour en revenir à notre histoire, j’étais sagement allongé dans l’herbe et c’est à peine lorsque j’ai entendu le crissement de l’herbe proche de moi et que j’ai eu à tourner la tête, que je me suis pris sur le coin du baigneur, une bonne rasade d’eau. Je me relève d’une traite, respirant vivement comme si je venais de boire la tasse et je m’empresse de constater les dégâts sur mon pauvre costume de haute couture. Désastreux ! C’est du tissu qui se lave à sec, bordel de merde ! Le regard noir planté dans le sol, je serre les poings le long de mon corps et je relève les yeux vers l’odieux personnage qui s’est permis pareille ignominie. A sa vue, j’écarquille un peu les yeux en haussant un sourcil et immédiatement ceux-ci se froncent en constatant le blason de sa maison. Une Poufsouffle ? Depuis quand ces êtres inférieurs se permettent-ils pareilles bassesses ? Toujours est-il que Poufsouffle ou pas ? Se confondant en excuses ou pas, elle paiera pour cet affront.

Je focalise mon regard dans le sien, un léger sourire au coin de mes lèvres, mais je n’efface pas de mon visage cette expression de franche colère qui le caractérise. Je prends le temps d’enlever ma veste – que je ne peux pas sécher d’un sortilège au risque de la réduire à néant sur le champ – et après l’avoir déposé sur ma cape à même le sol, je fais quelques pas faire la demoiselle, me chargeant bien de l’analyser à mesure que mes pas foulent l’herbe fraîche. Incroyablement jolie je dois dire. Ses boucles brunes encadrent son visage et lui donnent un air angélique auquel très peu d’hommes doivent résister. Je devine sous ses vêtements un petit corps parfaitement proportionnée et l’air confus qu’elle se donne laisse très peu de chance à mon sang, de ne pas bouillir dans mes veines. Lorsque j’arrive à sa portée, je m’arrête, constatant que je la dépasse de larges bons centimètres. Qu’elle est trognonne la petite jaune ! Un parfait quatre heures !

- Sais-tu seulement ce que tu viens de faire petite impertinente ? Le prix que vaut ce costume ?

Ma voix est froide et je serre tellement les dents que l’on pourrait croire que je parle sans même bouger les lèvres. Je fais de nouveau un pas vers elle, elle recule forcément et je finis par l’acculer à un arbre avant de l’encadrer de mes bras, faisant claquer mes mains sur l’écorce dure de l’arbre.

- Jamais tu n’auras les moyens de réparer tes bêtises ! Mais je pense que l’on pourrait s’arranger. – Je lève les yeux au ciel en me donnant l’air de réfléchir et recentre mon attention sur elle – A vrai dire, ce n’est pas une proposition… Je suis certain que tu as sur toi de quoi réparer tout cela…

Même si les Poufsouffles sont réputés pour être des couards nés, j’ai comme l’impression de déceler dans le regard de cette petite mijaurée, bien des moyens de me contredire. Ca tombe bien, j’ai presque horreur quand la chasse aux villageois devient trop facile.

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyMar 13 Sep - 13:48

A la bonne heure! Une petite farce qui tourne dirait on en désastre à voir la tête du jeune homme qui jauge son costume comme si l'on venait de le réduire à néant à même son corps. C'est que de l'eau, bon sang! C'est sur ca mouille... Aïtana n'a rien fait de si désastreux que cela dans le fond, si? Dans la forme c'est autre chose mais encore faut il avoir conscience de la valeur d'un tel habit.
Restant à fixer le nouveau alors que celui ci prend le temps de retirer son vêtement mouillé, la petit jaune sent comme par hasard le vent tourner et pas dans le bon sens... Les petits souliers vont être de rigueur d'ailleurs elle s'y mets déjà tandis que le serpentard car oui s'en est un avance vers elle, la colère se lisant sans mal sur son visage. Le petit sourire taquin d'Aïta disparait vite, se transformant en une moue fautive et désolée. Elle en sursaute même lorsque le serpentard ouvre la bouche et s'arrete à sa hauteur. Didou, qu'il est grand! Et il avance encore vers elle, obligeant la mini poufsouffle à reculer, toujours en fixant le visage du jeune homme, elle faisant un non de la tête pour lui répondre. Sans qu'elle en explique la raison de s'être faite prendre ainsi, son dos heurte pour son plus grand malheur, le tronc d'un arbre et son visage devient à la seconde tout cramoisie.

La main qui maintient son livre se mets à trembler et son cœur bat la chamane dans sa poitrine. L'après midi semble tourner un tantinet au cauchemar. Les idées fusent dans la petite tête affolée d'Aïtana et elle sent même des larmes de peur affluer vers ses yeux, qu'elle tente de retenir à grande peine. C'est un rêve et Aïtana va certainement se réveiller sans tarder, le jeune homme fait du zèle. C'est ca il fait semblant d'etre "impressionnant"! Mais non, sa proximité est telle que la petite poufsouffle peut respirer sans mal son parfum, sentir la chaleur qui émane de son corps et recevoir quelques gouttes d'eau qui roulent et tombent du nez du vert et argent. Ce n'est pas un songe, Aïtana doit se donner des claques pour se sortir de sa torpeur qui la paralyse. Mais comment trouver ce cette clef?
C'est certain qu'elle n'a pas les moyens de rembourser le costume, mais les arrangements sont une chose envisageable. Peut etre pourra t-on négocier avec monsieur ? Mais pour l'heure Aïta doit impérativement se tirer de cette situation, fragile mais pas soumise. Il est hors de question de rester contre cet arbre! Les derniers mots qu'il prononce ne font qu'accélérer l'envie de se faire la belle à Aïtana. Mieux vaut ne pas rester entre les bras de ce malade. Un sourire crispé vint sur son visage tandis qu'elle se faisait plus petite encore dans ses bras, pas pour s'y sentir mieux non, non, non... Dans son dos, sa main se serre sur... Sur sa baguette! Elle avait oublié son fichu bout de bois resté dans sa main, et monsieur également! La parade fut alors vite trouvée, restait plus qu'a prendre une dose de témérité. Prenant son courage à deux mains Aïtana ouvre enfin la bouche, un peu hésitante certes.

- Ce n'est pas une... proposition ? Humm...

Brusquement sa baguette pointe en direction du vert tandis que la jaune s'échappe en passant sous le bras du jeune homme. C'est utile parfois d'être de petite taille. Prenant un bon mètre de distance sans cesser de le pointer, la petite jaune, soulagée de n'être plus faite comme un rat, reprend un peu d'assurance.

- Si ce n'est pas une proposition, c'est une obligation c'est ca ? Fronçant les sourcils elle ajoute en le fixant le plus durement possible. - Tu te fourres le doigt dans l'œil, je ne m'y abaisserai pas!-

Elle est courageuse hein notre mini poufsouffle ? Mais ce n'est qu'une apparence car dans ses yeux brille belle et bien une lueur de terreur prête à l'envahir à la moindre faiblesse de sa part. Le loup n'aura qu'a ramasser sa proie après cela sans que personne ne soit là pour la tirer de ses griffes. Pas même Chase ou meme Alfar, comme dans les ruelles du Pré au Lard. Car, qui connait réellement les idées tordues qui peuvent se tramer dans l'esprit d'un Serpentard? Aïtana se méfie d'eux comme de la peste depuis leurs mauvaise rencontre avec Clow, mieux vaut être réactifs face à ces gros pervers.

- Je n'ai que mes excuses a t'offrir, si cela ne te convient pas... Tan pis! Mais peut etre que...

En une fraction de seconde le bout de sa baguette pointe vers la veste souillé du vert et un "Impervius" se voit lancé rapidement dessus. Ne prenant pas le temps de regarder si la magie opérait sur le tissus, la jaune reprend vite sa position défensive espérant qu'a présent il allait la lâcher et oublier ce malheureux accident.

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyJeu 15 Sep - 14:53

Comme c’est amusant ! Si si, je vous jure. Il n’y a rien de plus drôle que de se retrouver face à une jolie petite minette, qui tremble rien qu’à votre seule présence. Certains diraient que ma réaction est bien excessive et que je devrai apprendre à lâcher du lest, mais hélas, j’aime trop bien susciter ce genre de sentiments chez les gens, pour avoir envie d’arrêter une seule minute. De plus, ce n’est plus à prouver, bien que je sois un génie dans bien des choses, j’ai légèrement les fils qui se touchent et une fois de plus, je démontre tout cela en agissant de façon quelque peu abusive avec la demoiselle.
La rougeur qui macule ses joues me fait sourire et voir ses petites menottes trembloter alors qu’elle se trouve à ma merci contre cet arbre, est on ne peut plus excitant. Je laisse mon regard poser sur elle un œil inquisiteur, la détaillant sans la moindre pudeur et je pousse finalement un long soupir comme pour témoigner d’un profond ennuie. La dominer ainsi de toute ma hauteur a quelque chose de grisant et je sens déjà cette étrange électricité que j’aime à ressentir, se faufiler un chemin entre les os de ma colonne vertébrale. Oui. Je suis en forme. Incroyablement bien en forme. Dommage peut-être que ça soit tombé sur cette petite jeune femme. La chasse sera peut-être facile, mais n’entachera en rien la saveur unique de sa peur face à moi. Foutu ego, je vous jure…

Mais voilà, c’est justement lorsque l’on pense que votre proie est définitivement coincée entre vos griffes, qu’elle se carapate. La petite se faufile de part son corps frêle et leste, sous mon bras et s’arrête quelques mètres plus loin, pointant fièrement sa baguette dans ma direction. Je penche légèrement la tête lorsqu’elle se hisse hors de ma portée, ne cherchant pas à la rattraper et je l’observe d’un regard sous le bras. Un sourire mesquin se dessine au coin de mes lèvres et je me déloge de ma position pour lui faire face, les bras croisés dans mon dos, attendant patiemment qu’elle ose faire quelque chose. Il n’est pas rare que je me sois déjà retrouvé dans ce genre de situation, je sais donc maîtriser la chose. Toutefois, je lui laisse croire le contraire un instant.
Elle fronce ses petits sourcils en prononçant quelques mots, pensant peut-être que ses paroles feront mouches. Mais si encore elle était convaincante dans son rôle de courageuse petite Poufsouffle… Ce qui est loin d’être le cas. Son regard la trahis. Elle lance alors un sortilège censé rendre à mon costume toute sa superbe et laisse échapper un petit rire alors que je jette un regard sur ma veste avant de le reposer de nouveau sur elle.

- Oh ! Parce que tu penses que ça sera suffisant ? hum… Visiblement, tu ne me connais pas. J’ai pu t’observer du coin de l’œil dans l’école. J’ai vu que tu traînais avec une certaine Serpentard bien difficile à dompter. J’aurai pensé que tu avais appris quelque chose d’elle…

A mesure que je prononce mes mots, je fais quelques pas vers elle, ne lorgnant que peu sur sa baguette qui pointe toujours dans ma direction et je ne m’arrête que lorsque celle-ci bute contre mon torse. Je fais un pas de plus, elle s’enfonce de quelques centimètres et je lève le bras lentement afin de la saisir à pleine main. Mais je ne cherche pas à la lui ôter. Je me contente juste de la déloger de son emplacement et la pose délicatement contre ma gorge. Là, j’y exerce une nouvelle pression, lui laissant tout à loisir de la voir s’enfoncer à même ma peau alors que je ne me dépeins pas de mon sourire. Mauvais le sourire, ajoutons le. Ou peut-être un peu pervers. Je ne sais pas trop. Toujours est-il qu’il ne doit pas être aisé de garder son calme face à lui.

- Et qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Me faire du mal ? Tssss… Voyons, je suis certain que tu n’en es pas capable. Tu es bien trop mignonne pour ça…

Et d’un geste leste, je me saisis de son poignet avant de lui tordre le bras dans le dos. Avec modération cependant, je ne voudrai pas risquer de lui briser ses petits os. De ce fait, je me trouve à présent collé à elle, la dépassant largement de tous mes centimètres et je prends un malin plaisir à sentir son corps plus qu’intéressant contre le mien. Je maintiens une poigne solide et je dépose un baiser sur son front avant de laisser mes lèvres glisser le long de sa tempe pour atteindre son oreille. Je laisse un instant planer le silence et je raffermi ma prise afin de la contraindre à lâcher sa baguette, qui finit par rouler sur le sol à quelques pas de nous. A présent, je laisse mon souffle chaud lui procurer quelques frissons et je m’adresse à elle d’une voix rauque.

- C’est moi qui mène la danse… Quoi que tu dises. Et ici, je doute fort que quiconque puisse t’entendre. Alors ? Que proposes-tu comme compensation au fait que tu viens de réduire à néant l’un de mes plus beaux apparat ?
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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyVen 16 Sep - 14:15

Un gros porc salasse... Voilà la définition qui colle à merveille à ce -nouveau-. Même un animal en rut n'aurait de regards et d'attitudes aussi voraces que ce jeune homme. La nature est bien faite, elle! Mais visiblement elle a complètement omis d'aider ce serpentard à obtenir par des moyens courtois, ce qu'il désire... Et c'est certainement pas notre petite préfète qui en dira le contraire. Les hommes de sexe masculin sont bel et bien une race inférieur, mis à part quelques exceptions... Ne les mettons pas tous dans le même sac. Le vert et argent auquel doit faire face la petite poufsouffle ne bronche pas alors qu'elle s'évade et semble en plus -enfin c'est une certitude a voir ses sourires- qu'il prend un malin plaisir à vouloir torturer son semblable. Quelle bassesse que de profiter de la fragilité d'autrui...

Le visage d'Aïtana se referme, palissant à vue d'œil tandis que le vert s'approche d'elle en lui crachant quelques mots. Oui oui craché. Le venin, ca se crache toujours... Au grand désarroi de la demoiselle, il n'a pas l'air et encore moins la chanson de vouloir lâcher l'affaire et ce malgré la baguette pointé sur lui.
Paralysée de frousse, la jaune ne bouge pas d'un centimètre, continuant de fixer le regard du vert qui vient butter contre le bout de son morceau de bois. Il n'a pas peur le bougre, mais en même temps de quoi pourrait il bien avoir peur ? L'envie de lui balancer un sort vient bien dans la tête d'Aïtana, c'est ce que ferai son amie serpentarde, pas de doute la dessus. Elle, elle a la répartie, le bon geste au bon moment. Mais comment faire du mal en son semblable ? Aïtana hésite sans dire mot, là, le regard inexorablement plongé dans celui qui lui démontre qu'en effet, elle en est, à son grand damne, incapable.
Pourtant c'est pas les perches tendues qui lui manque. Le jeune fou a même l'audace de la pousser au vis en plaçant lui même la baguette sur sa jugulaire en lui adressant certainement le sourire qu'il a de plus mauvais dans son répertoire. De quoi faire pâlir largement la petite poufsouffle, qui déglutie difficilement et qui sent à présent ses jambes trembler à se rompre à la place d'avoir une quelconque réaction de défense.. Vous la voyez vous lancer un Avada Kedavra ou un quelconque autres sorts ? Pfffff... Bien non! Et le serpentard l'a bien compris aussi il ne se cache pas de s'en venter en lui précisant qu'elle est... "mignonne". La douceur fait parfois défaut Aïtana le sait mieux que personne...

Brusquement, le vert se saisit de son poignet faisant sortir du même coup la poufsouffle de sa peur, la douleur la faisant réagir. Elle cri et se débat mais en vain à présent que son bras se retrouve douloureux au moindre geste, dans son dos et de nouveau bloqué contre son bourreau. Au diable les bonnes manières et le langage poli le vert écope d'un: Gros con, tu me fais mal! avant que ses lèvres ne se ferment de nouveau au contact acide de ses lèvres sur son front. Les yeux de la jeune femme se ferment comme pour oublier ce touché qui lui ferait rendre son déjeuner dans la seconde. Un seul être dans cette école est autorisé à de telles familiarités, un seul! Et encore, il lui a fallu une patience démesuré pour arriver à obtenir un baiser. Ce n'est pas ce cochon qui arrachera le moindre soupir de plaisir ou le moindre frisson à la demoiselle et ce malgré son souffle qu'il s'emploie à laissé choir sur sa peau.
Sa baguette gisant à présent sur le sol, Aïtana se retrouve à la merci de cet empaffé qui pense certainement en plus, être en mesure de lui procurer un plaisir sans nom! Il n'obtient à la place, qu'un visage qui s'inonde doucement de larmes et une adorable jeune fille à deux doigts de faire une syncope a même ses bras.
Sa voix roque se fraye un chemin dans le cauchemar que vit la mini poufsouffle et elle parvint à grand mal à redresser son visage vers le rustre pour lui répondre.

- Je n'ai rien à offrir à un pervers comme toi.

Elle n'en démordra pas, même sous la torture ou au risque de sa vie. Impossible pour Aïta de s'imaginer dans d'autre bras que dans ceux de son professeur. C'est comme une promesse, un serment qu'elle tiendra a n'importe quel prix, sous peine de se sentir a jamais sali, a jamais indigne...
Son regard témoigne plus que jamais de sa peur mais est déterminé a tenir tete a ce cochon. D'ailleurs les sourcils d'Aïtana se froncent brusquement, une idée vient de lui traverser l'esprit. L'amour donne des ailes. Une mère qui donne la vie à une rage incommensurable de parvenir à "ses fins" et ce malgré la fatigue. L'instinct de survie lui, décuple nos forces et donne les capacités au plus faible d'entre nous de combattre. Aussi avec un regard aussi teigneux que son geste devait être douloureux, le vert écope d'un bon coup de genoux dans les attributs.

- De la part de la serpentarde avec qui je traine!

Encore une fois, le petit mètre cinquante d'Aïtana lui sauvé la mise... Trop contente qu'elle était et ne prenant pas le temps de ramasser ni baguette, ni livre la poufsouffle part en sprinte le long de la plage pour échapper à cette erreur de la nature. Merci à Clow de lui avoir donné un peu de son audace et merci au professeur Dalwish pour ses "cours" de défenses sans baguette. Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyMer 28 Sep - 11:29

Certaines personnes devraient apprendre à analyser les situations qui se présentent devant elles avant d’agir. Ca leur éviterait bien des désagréments. Moi, je ne m’encombre pas de ça, étant marginal jusqu’au bout des ongles et ne me préoccupant que modérément – pour ne pas dire jamais – de ce que peuvent bien penser les autres. Mais cette demoiselle là, elle aurait peut-être mieux fait de se renseigner sur moi avant d’agir de la sorte. En effet, je suis dépourvu de morale et de bon sens. Si je me sens agressé, je réplique, qu’importe la situation et sur le moment, ne trouvez-vous pas justement que je me trouve dans le cas précité ?
Toutes les demoiselles pensent que nous autres, les hommes, n’avons qu’une idée en tête, profiter de leurs corps à bon ou mauvais escient. Elles n’ont pas totalement tort soi disant passant, mais une fois de plus, pour moi, la chose est toute autre. Si j’ai envie d’elles, c’est indéniable, je me saisirai de ce que je convoite. Qu’elles soient d’accord ou non. Mais si je me sens bafoué ou encore humilié, ce sera plutôt une légère envie de vengeance qui m’animera, plutôt que quelques envies perverses, qui je vous rassure arriveront forcément tôt ou tard puisque je prône le fait que le sexe est mille fois meilleur lorsqu’il est alimenté par la colère. Alors pour en revenir à nos moutons, sur le moment présent, c’est plutôt l’envie de lui écraser mon poing sur son joli petit nez qui m’intéresse. Mais n’attelons pas la charrue avant les bœufs, comme disent les autres, revenons plutôt sur les faits et sur la réaction que je vais avoir suite à son geste fort déplacé.

Elle est rongée par la peur, c’est indéniable, mais en même temps, il est facilement décelable que le courage tente à percer parmi tout cela. Son regard est déterminé, bien que tout de même craintif et rien qu’à cela, je peux déjà ressentir une étrange bouffée de chaleur dans le creux de mon estomac. Rien à m’offrir hein ? Si elle savait ! Elle a tellement de choses qui seraient susceptibles de me contenter ! Et pas des moindres. Son corps fort appétissant, certes, mais aussi la perspective de faire d’elle une marionnette au sein de l’école ou encore de passer mes nerfs sur elle en la rouant de coups. Qu’en dîtes-vous ? Le choix est vaste ! Et voilà que je me vois qualifié de pervers maintenant. Devrai-je paraître offusqué d’être ainsi dévoilé ? Non… Après tout, c’est vrai, alors à cette remarque, je me contente de sourire, la confortant dans son idée.
Mais voilà, elle se montre bien plus leste que je ne le pensais et alors que la proximité se fait dangereuse, elle m’envoie un bon coup direct dans les valseuses et j’ai juste le temps de la voir se carapater loin de moi avant de m’effondrer sur le sol, les mains s’empressant de couvrir mes précieux bijoux de famille. Sale petite garce ! Cette fois, les répercutions pour un tel acte seront sans limite.
Après l’avoir copieusement insulté dans ma barbe, je me redresse, les dents serrées sous la colère et je tourne la tête à sa recherche. Je la vois se faufiler le long du lac et immédiatement, je me lance à sa poursuite. Mes grandes jambes sont un avantage considérable face aux siennes et je ne tarde pas à la rattraper, tendant le bras dans sa direction pour tenter de me saisir d’un vêtement qui passerait par là. Zut ! Raté de justesse ! Je grommelle encore un peu et accélère ma foulée et cette fois, c’est la bonne. Je sens le tissu de son uniforme se refermer entre mes doigts et je tire d’un coup sec en arrière, entendant un léger craquement, l’obligeant à s’arrêter dans sa course brusquement. Evidemment, la puissance que j’ai mis dans mon geste ne manque pas de la faire tomber et elle se retrouve durement sur les fesses alors que je la surplombe de toute ma hauteur. Je me penche un instant, les mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle et je la laisse un peu reprendre ses esprits – en même temps que je récupère les miens – en sachant très bien que de toute façon elle n’ira pas bien loin.
Une fois mon palpitant calmé, je la pousse violemment sur le sol par les épaules et alors que son dos s’écrase dans l’herbe, je l’enjambe pour me retrouver à califourchon au dessus d’elle. Je saisis ses petits bras qui me causeraient bien des blessures si je leur laissais la liberté et je les plaque au dessus de sa tête, les maintenant solidement d’une de mes mains. De l’autre, je la plaque contre sa gorge, sur laquelle j’exerce une légère pression, sans chercher à trop lui faire mal, pour l’instant.

- Petite idiote ! Tu devrais réfléchir avant d’agir ! Tu ne te rends pas compte une seule seconde de la portée de tes actes. Je considère dés à présent que je me dois de te faire payer cet affront.

Mon regard se montre hostile et tout en gardant ma position, bien assis sur ses cuisses, je la toise un instant. N’est-elle pas appétissante ainsi à ma merci ? Totalement inoffensive alors que je possède sans mal toute la force pour la maintenir au sol sans le moindre effort. Hum… je sens déjà que je vais prendre un pied d’enfer à m’occuper de son cas.
Je desserre ma prise sur sa gorge et je repose ma main sur ma cuisse, lui adressant un léger sourire sournois en coin des lèvres.

- Pourquoi pervers aussi ? Qu’est-ce qui te faisait penser que j’avais à ton intention, quelques pensées impures ? Peut-être juste que je réclamais une toute autre chose en remboursement. Mais c’est vrai après tout, la chose peut-être intéressante…

Et j’illustre mes paroles en posant une main obligeante sur son ventre. Du bout de mes doigts, je caresse le petit morceau de peau qui s’échappe de sous sa chemisette et j’élargis immédiatement mon sourire. De mes hanches, j’exerce quelques mouvements suggestifs et mes doigts glissent à présent le long de sa taille alors que je me penche sur elle, ma bouche proche de son oreille.

- C’est ce que font les pervers non ? Ils abusent des jeunes femmes sans défense ? Mais… - ma main de glisse à présent vers la rondeur de ses fesses et j’en empoigne une fermement – en me qualifiant de tel, n’était-ce pas ce que tu attendais après tout ?
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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyJeu 29 Sep - 21:54

C'était presque jouissif que de flanquer ce coup de pied -mérité non?- dans les valseuses de monsieur. C'est un sentiment de grande joie, une l'impression de toute puissance. Vous voyez comme lorsque vous venez de vous épater vous même... Bon, de la part de la jeune poufsouffle c'était uniquement un geste poussé par la peur, poussé par le comportement honteux de ce personnage, un geste de légitime défense quoi... En aucun cas un geste de pur plaisir. Mais avouons tout même qu'un vent de sentiment de supériorité souffle sur Aïtana alors qu'a ses oreilles parvient quelques noms d'oiseaux a son intention. Ça fait obligeamment mal... Mais c'est bien fait! C'est un geste que la petite Aïtana n'est pas prête d'oublier et qu'on se le dise, réitèrera aussi souvent qu'elle en aura besoin.

Mais pour l'heure la mini poufsouffle était embarqué dans une course folle. Une course endiablée pour sa survie. Après son geste qui sait ce qu'il allait lui faire subir si il parvenait à remettre la main sur elle? L'idée était a faire pâlir un mort. Les pieds de la poufsouffle foulaient l'herbe fraiche du bord du lac aussi rapidement qu'elle le pouvait pour rejoindre les abords du château avant que, que l'amputé revienne à la charge. Chose qu'il ne tarda pas à faire, pour son grand damne. Comme poursuivit par le diable en personne, c'est a peine si Aïtana réussissait à suivre ses jambes qui ne réclamaient qu'a l'abandonner. Jetant de temps à autre un regard par dessus son épaule pour surveiller la progression du vert et argent. Il était furax s'était le moins qu'on pouvait dire et déterminé au point d'arriver a ses fins.

Une première fois manqué de peu et ou la petit Aïta rassembla son énergie pour accélérer la cadence mais en vain... Se fut sans grand mal qu'il la fit basculer sous son geste brusque. La petite magicienne atterrissant de tout son petit poids au sol, le souffle court, le cœur palpitant et bien vite les yeux de nouveau remplit de terreur. A peine la douleur de ses malheureuses fesses -non rembourrée pour amortir de tels chocs- disparues, qu'elle en écope d'un nouveau, lui arrachant un gémissement plaintif. Malgré ses ébats pour se défaire des prises du serpentard c'est une Aïtana coincée qui se retrouve obligeamment plaqué au sol, avec sur le ventre une brute épaisse et sur sa gorge une poigne prête a en découdre. A présent immobile la jaune toise son bourreau alors qu'il en fait tout autant a son égard. Il se croit sans doute surpuissant dans sa position de force? Son égo surdimensionné est à vomir, le roi de la catégorie "des hommes merde". Il veut être un être supérieur se croyant a même de faire payer un affront fait a sa petite personne ? Soit, mais ca ne sera pas si simple que cela...
La main de fer sur sa gorge se déserre et glisse sur la cuisse de la belle, qui a ce nouveau contact en tressailli. Les mots qui lui adresse ne donne qu'a Aïtana l'envie de l'insulter gracieusement, de se débattre encore et encore jusqu'à plus de force. Mais à la place la jaune serre les dents et lui adresse un regard emplit de méprit et de larmes. Le corps de la petite poufsouffle se tend lorsque son ventre accueille la chaleur de ses doigts pour une caresse qui se voulait certainement agréable. Mais il en est tout autre... La tete d'Aïtana se détourne vers l'opposé de celle de Andrew tandis que ses mains se mouvent furieusement dans celle qui les retiennent pour s'en libérer.

- Tu n'es qu'un pauvre malade! Laisses-moi!

Vous avez entendu? Aïtana une fille qui chercherait a réveiller le gourou d'un homme intentionnellement? Elle aura tout entendu... Aïtana c'est la sagesse incarnée, c'est à la limite si on ne peut pas distinguer deux ailes toutes blanches dans son dos. Le tout couronné par une petite auréole au dessus de sa tete. Un vrai ange. Bon d'accord quand même pas à ce point mais juste a la regarder on lui donnerait le bon dieu sans confession! Toujours est il malheureusement que monsieur se trompe de cible. Le pauvre si il savait ce qu'était réellement miss Shern, il en ferait un festin, un festin de roi!

N'arrivant qu'a faire se serrer l'étreinte du serpend sur elle pour la maintenir, le regard d'Aïtana se plante dans le sien. Elle le fixe d'un air méchant, désespéré de voir qu'elle est faite comme un rat. Désemparé a l'idée que oui il va peut etre falloir qu'elle paye le prix. Mais lui également! C'est ainsi qu'il reçoit un nouveau cadeau de la jeune fille, qui lui déplaira sans nulle doute mais au pint ou elle en est Aïtana n'est plus a ca près. Il écope d'un cracha en plein visage.

- Tu aura beau faire ce que tu veux de moi, ca ne fera pas de toi un être supérieur aux yeux du monde et a mes yeux. Tu n'es rien sans moi... sans ta -victime-.

Le joli minois d'Aïta se cale contre l'herbe comme pour se cacher du grand méchant loup. Sa fesse se souvient encore de la force que le vert y avait mis pour l'empoigner, ses poumons se gonflent une dernière fois avant que la jaune ne s'enferme dans sa bulle. Dans son huitre comme elle sait si bien le faire pour échapper aux duretés de la vie. Qu'allait il faire à présent? La ruer de coups? L'assaillir de caresses indécentes? La mettre plus bas que terre en lui faisant faire dieu sait quoi? Peut importait bien... Ce n'était que son corps qui allait en découdre, son esprit lui voulait déjà danser à des lunes en une compagnies tout autre. C'était un mur qu'allait rencontrer le jeune serpentard... Un pantin sans vie qui déjà se détendait doucement dans ses bras.

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptySam 22 Oct - 16:52

Aaaah… les femmes et leurs éternelles aptitudes à savoir nous manipuler. Ou plutôt, pour taper dans la vérité, à CROIRE qu’elle nous manipule. Je ne dis pas que certains hommes tombent dans leurs filets sans même savoir qu’elles avaient tout fait pour, mais notez tout de même que nous sommes aussi très habiles pour leur laisser croire que nous sommes parfaitement sous leur emprise alors qu’en fait, nous ne jouons qu’un jeu malsain destiné à faire d’elles nos petits jouets. Bien mauvaise qu’est l’espèce humaine n’est-ce pas ? Je confirme. Et je rajoute même à cela que je fais peut-être parti des pires de cette espèce là. J’en suis fier. Ne croyez pas que je pleure le soir dans mon lit en me disant que je n’ai pas de véritables amis. Je l’ai voulu et je n’obtiens simplement que ce que j’ai désiré. Etre craint mais à la fois adulé pour les prouesses que je suis capable d’accomplir. Et aujourd’hui, quelque chose me dit que je vais de nouveau exceller dans le domaine.

Quoi de plus agréable que de sentir sous notre corps, celui d’une toute autre personne que l’on s’apprête soit, à malmener, soit justement, à contenter d’un plaisir sans nom. Il est tout chaud, vivant, sous notre emprise, c’est absolument divin. Que pensez-vous que je vais faire de celui qui justement me sert confortement de matelas ? En d’autres circonstances, le seul fait qu’elle m’est joyeusement donnée un coup dans les valseuses, lui donnerait le droit de subir la pire des tortures. Mais regardez-la. Si frêle ! Ca serait presque trop facile ! Non, je pense que je vais être beaucoup différent de la plupart du temps. Mais attention, ne vous attendez pas non plus à ce que je la cajole. Oh non, ça, elle comprendra rapidement que je ne sais pas faire. Mes mains font mal, elles ne savent pas se montrer douces. Mes mots sont acerbes, ils ne savent pas se montrer conciliants. Je vais juste jouer mon rôle, d’une toute autre façon. Admirez plutôt, jugez ensuite.

Les larmes emplissent rapidement ses jolis yeux et à cette vue, je suis presque en extase. Bien que les larmes qu’elle m’offre ne s’ont en aucun cas une preuve de plaisir, c’est tout ce qu’elle me rende en tout cas. Les mots ne tardent pas à suivre. Un malade ? J’éclate d’un rire guttural tout en resserrant ma prise sur ses poignets. Oui je suis un malade, je le sais et il est autant plus jouissif de jouer dans ces conditions quand chacun croit que votre esprit est défaillant. Cela vous accorderez presque tous les droits ! On vous pardonnera par la suite puisque « vous êtes différents ». Et pourtant, différent, je ne le suis pas. Mon cerveau est en parfait état de marche, croyez le, il exploite seulement toutes les parties les plus sombres qui le caractérisent, contrairement à beaucoup qui préfère les taire.

- Hum… malade dis-tu ? Peut-être bien ! Mais ça rend la chose plus drôle justement ! Je suis bien plus dangereux ne sachant pas réellement ce que je fais n’est-ce pas ? Je pourrai même te tuer sans vraiment comprendre pourquoi je l’ai fais ! Brrrrr ! Quel horrible personnage je fais !

Et à peine mes mots prononcés que les siens suivent de nouveau et elle me crache en plein visage. Je reste un instant interdit et de ma main de libre, je m’essuie le visage en faisant la grimace. Mais que c’est disgracieux pour une fille d’agir pareillement ! Tant mieux ! Je préfère qu’elle me voue une haine sans nom pour ne pas avoir une seule seconde à regretter tout ce que je vais lui faire subir à cette petite minette. J’en ai déjà l’eau à la bouche !
De mon pouce et de mon index, j’encadre son menton et l’oblige d’un geste brusque à me faire face. J’admire un instant son regard furibond dans lequel se confonde toute une flopée de larme et je laisse un sourire goguenard se dessiner sur mes lèvres. Quel son peut avoir sa voix lorsqu’elle crie ? A-t-elle la voix puissante ? Se brise-t-elle lorsqu’elle arrive dans les aigues ? Je me penche alors sur elle, l’écrasant de tout mon poids et je vise de nouveau son oreille, humant son parfum comme le ferait une bête féroce avant de se repaître de sa proie. Et après avoir humé son odeur, je me redresse quelque peu, mon visage à quelques millimètres tout au plus du sien.

- Tu n’aurai pas du me cracher dessus tu sais ? Mon esprit atrophié me laisse croire que tu veux que l’on partage bien plus que le contact fébrile de la peau contre la peau ! Vilaine fille que tu es !

Et avant même de lui laisser le temps de répliquer, j’empoigne son visage de ma main et je dépose obligeamment mes lèvres sur les siennes dans un baiser brutal. Je presse mon corps plus fermement contre le sien et un de mes jambes vient se loger entre ses jambes afin de la contraindre à léger échapper un petit hoquet de surprise et me permettre de ce fait d’insinuer ma langue dans sa bouche. Le contact est grisant et la saveur de ses papilles est absolument divine. Je prolonge un instant le baiser et lorsque je décide finalement d’y mettre fin, je lui mords la lèvre. D’abord légèrement, comme le ferait un petit oiseau qui vous picore la main, puis la pression se fait plus forte et bientôt je peux sentir le bout acier de son sang sur mes lèvres.
Je me redresse alors et tout en plongeant mon regard dans le sien, je me passe la langue sur les lèvres de façon gourmande en laissant échapper un petit fond de gorge signalant ma satisfaction.

- Tu as un goût divin tu sais ! Si je ne prenais pas en compte tous les pervers de cette école, je jurerai presque tu es vierge ! – Je me penche de nouveau sur elle pour lui embrasser la joue et glisse vers son oreille – Tu n’es plus vierge n’est-ce pas ? Y’a-t-il un preux chevalier qui pourrait venir te sauver avant que je ne décide de faire de toi mon jouet ?

Et mes lèvres glissent le long de sa gorge, effleurent le tissu de son chemisier avant de s’arrêter à la naissance de seins. Je peux voir sa respiration s’accélérer, son souffle se couper par instant lorsque je m montre trop entreprenant. Je me demande encore à quelle sauce je vais bien pouvoir la manger ?

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyDim 6 Nov - 16:58

Les deux doigts du serpend prennent possession du menton d'Aïta la forçant à tourner la tête pour le regarder. Commandement auquel le corps de la poufsouffle se plie sans résistance aucune. Ses yeux pleins de larmes le fixe sans sourciller, un regard franc, droit ou il peut lire comme dans un livre. C'est un fou! Oui! Mais les fous Aïtana les prend en peine, en pitié. S'ils n'ont pas la lumière à tous les étages, se n'est pas de leur faute après tout? Mais celui ci semble d'une autre trempe. Il clame haut et fort sa folie, en est fier par dessus le marché et joue de ce statut! Dans des conditions pareilles, ils seront bientôt deux à jouer! Pensez bien en revanche que si Aïtana se mets à jouer au même jeu que lui, se sera uniquement pour sa survie. Elle mordra la poussière mais en compagnie de ce jeune garçon! Il comprendra par la force des choses que même la plus délicates des roses cache toujours de fines épines...

Pour l'heure il respire son parfum de lilas au creux de son cou qui ne lui était pas destiné. Aïta le sait cette odeur enivrante attisera son appétit pour elle. A savoir quel appétit, lui seul et son esprit tordu le sait mais elle ne bouge pas d'un millimètre pour autant et serre les dents pour lutter contre le poids qui l'écrase. De nouveau son visage fait face au sien ce qui ne présage rien de très bon et déverse un flot de paroles qui durant une fraction de seconde fait froid dans le dos à la poufsouffle. Elle lui a tendu le bâton pour être battu, lui cracher dessus était peut etre la dernière chose a faire face a un être comme ce jeune homme mais c'est également une facon d'apprendre a connaitre l'individu. C'est donc sans aucune surprise que la poufsouffle reçoit les lèvres du vert et argent sur les siennes. Il a une façon bien à lui de traduire les mots et gestes d'Aïtana, chose qui n'est pas tombé dans "l'oreille" d'une sourde... Le moment de sortir les griffes approche. Mais pas de suite, pas maintenant...

Vous vous doutez bien qu'Aïtana reste totalement fermé à ce baiser, mais ne lutte pourtant pas pour se défaire de ce contact charnel même lorsque la langue du vert vient chercher la sienne, d'une façon peu commune. Une morsure sur son dard de serpentard lui ferait passer bien des envies dans un moment pareil mais non. La poufsouffle repousse cette idée saugrenue préférant faire celle qui n'est absolument pas touché par cet acte. Pourtant le dégout l'habite, la simple pensée de sa salive se mélangeant à la sienne lui donnerait des hauts de cœurs. Comme si on l'obligeait à manger un mets cramoisie dont la date de péremption serait passé depuis belle lurette! Son esprit bataille ferme pour que son corps reste sans réactions face à cette attaque qui dans d'autres circonstance serait délicieuse.
Le vert va plus loin dans sa dégustation et la mordille presque tendrement en mettant enfin fin au baiser, mais sa machoire se serre fermement sur l'une de ses pétales rose. Le corps de la poufsouffle se tend, ses poings se serrent sous la douleur et le timbre de sa voix se fait entendre. Pas longtemps... Elle étouffe son cri de douleur sachant pertinemment que cela fera jouir la bête en face d'elle.

Le gout de son sang inonde sa bouche et sa lèvre supérieure vient happer celle que le jeune homme vient de meurtrir. Du bout de sa langue elle évalue les dégâts en suçotant par la même le liquide qui s'échappe de la plaie tandis que l'autre importun verse encore un flots de paroles le sourire aux lèvres.

- Ce n'est le cas de tous ici. ajouta t-elle d'un ton monocorde, pour décrire son gout a lui tandis qu'il approchait de nouveau son visage du sien pour déposer un baiser et lui chuchoter a l'oreille. Les yeux verts d'Aïtana le détaille en coin, comme pour surveiller ce qu'il s'apprète a faire. Un baiser? Oui il vient d'en déposer un sur sa joue, comme quoi même les être les plus horribles sont capable d'un tant soit peu de gestes tendres... Puis, il insiste sur sa virginité chose à laquelle Aïta n'ose répondre, sa défloration étant encore toute fraiche. Lorsqu'un homme -à qui vous vouez de forts sentiments- a été le seul à arpenté vos courbes, peut-on alors considérer que le diamant gardé jusqu'alors à perdu toute sa valeur? Tout son éclat? Pour Aïta qui est exclusive, non. Elle n'a perdu qu'une infime membrane de son être qui était simplement physique, la pureté est ailleurs... Et c'est cette pureté qu'Aïtana défendra de n'importe quelle manière que se soit. Elle n'est pas dupe, le soleil est encore haut dans le ciel, il faudrait un miracle pour que le preux chevalier vienne en avance au rendez vous... Donc pas de chevalier pour empêcher la jeune femme d'être changé en poupée, à moins que le jouet fasse des siennes.

- Soit tranquille... Personne ne viendra nous déranger... Malheureusement! Ou du moins pas encore.

Mais pour le moment, Andrew à toujours entre les mains un jouet presque totalement inanimé. Même lorsqu'il entreprend d'effleurer sa peau de ses lèvres. Passant de son cou à la naissance de sa poitrine avec presque de la délicatesse. Sa respiration s'accélère ainsi que les battements de son cœur, se sentant abusée mais la poufsouffle ferme les yeux, gonfle une nouvelle fois ses poumons avant d'en extraire l'air bruyamment. Un soupir qui se veut d'ennuis. Le jeu est lancé!

- Ton "jouet" va s'ennuyer si tu ne le laisses pas s'amuser un tant soit peu lui même... pffff j'ai connu mieux, même pas un frisson ne nait sur ma peau...

Le ton de la demoiselle n'a pas changé, toujours monocorde, sans sentiment aucun. Sa position non plus, le peut-elle d'ailleurs? Aîtana laisse une seconde s'écouler et redresse la tête pour fixer le vert et bouge doucement ses poignets dans la main d'Andrew.

- Avec les deux mains, Monsieur ?... Un sourcil de la poufsouffle se hausse pour lui signifier qu'elle ne connait pas son nom. -C'est toujours mieux de mettre un nom sur un visage qui s'apprête a être familier.- puis reprend: -...Serait peut être à même de me faire ressentir quelque chose? A moins que ton esprit tordu te dicte de ne pas me relâcher? Il a peur que la proie se fasse la malle...

La fontaine de larmes s'est enfin tarie, sa bouche aux contours parfaits porte à présent la marque de dent du serpent mais n'enlève en rien sa superbe. Au contraire, cela lui donne un effet sauvage des plus craquant. La poufsouffle repose sa tête dans le moelleux de l'herbe dans un nouveau soupir et en espérant secrètement que son manège est l'effet attendu...

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyJeu 17 Nov - 11:24

Lorsqu’un homme est pourvu d’une conscience, il se radoucit face à certaines choses. Un petit animal qui grignote un fruit prés d’un arbre, un coucher de soleil flamboyant, une jeune fille en pleur alors qu’il s’apprête à lui faire subir quelques tourments. Hum… étrangement, tout cela ne m’émeut aucunement. Aurai-je perdu ce que l’on appelle communément un cœur ? Je n’en sais foutrement rien et pour tout dire, je viens à me demander si j’en ai réellement eu un, un jour.
Quoi de plus ennuyeux que de se voir coupé dans sa lancée par des remords qui la plupart du temps vous bouffent la vie. Je ne suis pas de cet acabit. J’aime pouvoir agir comme bon me semble, sans que je n’ai vraiment à réfléchir aux conséquences de mes actes. Car bien évidemment, si c’était le cas, je m’arrêterai expressément, sachant pertinemment que les répercutions seraient désastreuses. Mais je n’ai pas envie. Je me contente parfaitement du titre honorifique de « désaxé » que l’on me confère.

Je me demande une chose. Comment une petite chose aussi frêle que cette demoiselle, peut engendrer autant de saveur et de délice ? Un sourire illumine mon visage. Mais bien sur ! Si elle se trouvait seule aujourd’hui prés des abords du lac, c’est qu’elle attendait quelqu’un ! Le veinard ! Une jeune fille qui se veut aussi prude et aussi sage, n’appâterait pas les plus affamés de la sorte, si elle ne faisait pas en sorte justement, de s’apprêter ainsi pour une seule et particulière personne. Va-t-il apparaître subitement ? Peut-être bien ! Et alors ? Ce n’est pas lui qui m’empêchera d’obtenir ce que je veux d’elle. Même si à l’heure qu’il est, je vous avoue que je ne sais pas réellement ce que je veux d’elle. Son corps ? Assurément, il est on ne peut plus appétissant. Mais la chose semble tellement facile que ça en deviendrait rageant. Je laisse échapper un petit soupir. Oui, c’est cela. A l’heure qu’il est, elle ne sait pas réellement quels sont mes projets à l’égard de sa petite personne et la chose n’en est que plus amusante.

Mais voilà. J’entends enfin les mots qui suscitent à raviver l’espoir en moi. L’espoir qu’elle se montre conciliante ? Mais non ! Réfléchissez un peu ! L’espoir que le jeu devienne « vraiment » amusant. Elle cherche, par une fausse assurance, à me faire croire qu’elle veut se joindre à la partie et cherche par la même occasion à mettre à mal ma fierté. Nouveau sourire ajouté à un haussement de sourcil. Me prendrait-elle pour un imbécile ? Ces hommes chargés de testostérone qui pensent que ce simple agissement suffit à leur victoire ? Pauvre enfant…
Néanmoins, je décide de jouer le jeu et je fais mine de desserrer ma prise en déliant quelques doigts, tout en restant prudent au cas où elle déciderait de se montrer un peu plus virulente.

- Comme tu es mignonne ! Alors comme ça tu voudrais toi-même pouvoir jouer avec tes mains ? C’est embêtant, car j’aime particulièrement sentir un corps se mouvoir sous le mien sans que pour autant il est la possibilité de lui-même me toucher suivant son bon vouloir…

Et je claque ma langue contre mon palet comme si je me trouvais désappointé.
Il n’y a pas que des mensonges dans ce que je dis. A vrai dire, je n’aime pas particulièrement que l’on me touche. Certains effleurements peuvent provoquer l’abandon de soi et je ne voudrai aucunement que ce soit le cas. Je veux rester maître de tout ce qu’il se passera et même si pour cela je dois la clouer au sol par un quelconque sortilège.

Je lève les yeux au ciel en l’entendant proférer quelques mots à mon en encontre, précisant qu’elle s’ennuie et quémande par la même occasion que je suis capable de lui faire ressentir bien plus que ce que je ne fais jusqu’à présent.
Je me mords la lèvre inférieure et décide alors de lui laisser les mains libres. Après tout, je me trouve toujours au dessus d’elle et ma force est sans appel face à la sienne, je peux toujours être à même de reprendre les choses en main si elle venait à dégénérer.
Resserrant l’emprise de mes cuisses autour de ses hanches, je me redresse de toute ma hauteur, mes mains reposant sur mes genoux alors que je laisse mon regard se promener sur sa petite personne.

- Tu cherches à tenter le diable ma toute belle… Tu ne dois visiblement pas avoir beaucoup d’expérience dans le domaine pour te permettre ses choses sans avoir peur des conséquences. Mais soit, puisque tel est ton souhait, je vais te montrer ce dont je suis capable… Mais attention, il ne faudra pas regretter par la suite !

Et sans même lui laisser le temps d’assimiler mes mots, je pose mes deux mains sur sa poitrine et déchire sans état d’âme, le précieux chemisier. Celui-ci ne résiste pas longtemps sous la force que je mets dans mon geste et les boutons volent en mille éclats, se répandant sur le sol. Je pousse un long soupir d’aise en constatant la jeune poitrine se mouvant au rythme d’une respiration effrénée, s’offrir à mes yeux et je me penche de nouveau sur elle, l’encadrant de mes bras.
Sous cet appui, je peux enfin mouvoir mes jambes et je les glisse rapidement sous les siennes, la contraignant à arborer une position outrageuse, les cuisses écartées, ses jolies petites fesses contre mes hanches. Je reste un instant immobile, guettant sa réaction et comme pour mimer l’acte, je donne un léger coup de bassin avant de m’allonger de nouveau sur elle, son corps quelque peu cambré sous la position que je lui impose. Position au demeurant fort délicieuse.
Une de mes mains vient capturer sans aucune douceur un de ses seins et je me charge de faire descende le délicat tissu afin d’en découvrir le téton. De mon pouce et de mon index, je fais rouler celui-ci contre la peau de mes doigts et lorsque j’estime que la chose à suffisamment duré, je me penche pour le prendre en bouche.
La douceur de sa peau coulisse sur mes lèvres et je laisse ma langue dessiner quelques formes autour du petit mont de chair alors que ma main continue de malaxer ce sein on ne peut plus appétissant. Bien sur, je ne peux résister plus longtemps à la tentation de laisser mes dents faire leur office et je donne un léger petit coup de crocs jusqu’à l’entendre couiner. Mon regard se relève alors dans sa direction et je laisse un sourire goguenard poindre au coin de mes lèvres.

- Oh ! Peut-être ne t’ai-je pas dis que j’aimais me montrer un peu brusque ! J’espère que ça ne te dérange pas ! Ce serait fort embêtant…
- et je me mets à suçoter avec vigueur son mamelon alors que mon corps se presse toujours plus fermement contre le sien – enfin, surtout pour toi… Oh et au fait, avant que je ne me montre trop familier avec toi... Je m'appelle Andrew... Burton.

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MessageSujet: Re: Faut pas me déranger ! (Miss Shern)   Faut pas me déranger ! (Miss Shern) EmptyDim 20 Nov - 15:14

Enfin, ce n'est pas trop tôt! Le bougre m'a enfin relâché. L'espace d'un instant j'avoue ne plus y avoir cru alors qu'il me faisait par de son gout prononcé a toucher sans lui même l'être. Comme c'est dommage, moi qui adore ça d'ordinaire. Sentir la peau de celui contre qui on se trouve, se pâmer de frissons sous nos caresses aussi sage soient elles. Ça a quelque chose qui nous fait pousser des ailes. Mais là je doute qu'il fasse pousser quoi que se soit sur mon être. Des cornes de diable peut être? Une minuscule bataille de gagnée pour moi, reste a faire en sorte que maintenant, je parvienne a gagner la guerre. Et là j'ai parfaitement conscience que je m'aventure dans un terrain totalement inconnu et Ô combien risqué.

Un imperceptible soupir s'échappe de mes lèvres et je ramène mes bras au dessus de ma poitrine pour masser doucement mes poignets quelque peu endoloris. Le con c'est qu'il à la force d'un titan en plus d'être totalement désaxé. Mon regard ne le quitte néanmoins pas et je cherche au fond de mon esprit sain comment je vais bien pouvoir me sortir de cette impasse. J'ai peur je ne le nie pas mais mon sourire satisfait d'avoir obtenue la liberté de mes mains doit sans nulle doute l'induire en erreur. Je sens l'étau de ses cuisses se resserré autour de mes hanches et il se redresse pour me toiser. Je fais de même. Appuyant mes avant bras dans l'herbe, je relève mon buste et l'observe a mon tour avec un regard presque défiant. C'est certain que j'ai que peu d'expérience dans le domaine, le bougre m'a bel et bien cerné mais mon envie de vaincre le surprendra soyez en certain! Sans même que je n'ai le temps de lui répondre mon chemisier se retrouve aux prises de ses mains brutales. Il n'y résiste pas et je cris tandis que mon cœur bat a tout rompre dans ma poitrine. J'ai connu bien meilleures et douces méthodes pour déshabiller une femme. Mes deux mains s'ancrent dans la chair ferme de ses bras qu'il vient de poser de part et d'autre de mon visage et je sens ses jambes vouloir se frayer un chemin entre mes cuisses. Je gigote comme un ver coupé sous son corps, mes ongles se plante dans sa peau dans cette lutte. Mais en vain... Je sens ma jupe glisser le long de mes cuisses et son bassin venir a la rencontre du mien. Le chien! Mon regard sur lui se fait plus noir, il est en train d'attiser mon gourou, je déteste être dans une pareille position -enfin pas avec tout les hommes hein...- Pensant peut etre éveiller en moi un quelconque désir il donne un coup de rein et moi je soupire, blasée.

- Monsieur s'amuses bien?

Ce geste fait par quelqu'un d'autre suffirait a me rendre folle de désir mais là, il me pousse un peu plus vers ma colère. Sans aucune douceur, le vert et argent prend un de mes seins pour cible de sa main et mon corps se tend sous le sien. Comme si le contact de ses doigts n'y suffisait pas, il prend en bouche mon avant coeur. La sensation ne serait pas désagréable si je pouvais ne pas penser a la bave de crapaud qu'il étale sur ma peau. C'est un terrain privé là! Grand couillon! Ma main toujours accrochée a son autre bras se serre toujours plus fort sur sa peau, geste qui pourrait passer pour un geste qui m'aiderai à contenir un désir. Mais il n'en est rien, surtout lorsque ses dents se referment autour de mon pauvre téton. Je gémis et redresse la tète lui adressent un regard froid et au combien méchant.

- Et tu penses susciter un quelconque désir avec de telles pratiques?


Il répond sans le vouloir à ma question. Il est brusque, ho vraiment je ne l'avais pas remarqué encore. Merci. Sa bouche recommence son office avec vigueur sur moi. De nouveau mon petit corps se tend dans l'herbe, mes poings se serrent tandis que je le sens se coller plus que de raison contre moi. Je sens de nouveau les larmes poindre aux coins de mes yeux, je grimace et me mord la lèvre pour tenir le coup face a cette torture. Je voudrai pouvoir continuer mon petit jeu pour l'embobiner et le poignarder dans le dos lorsque le moment sera propice. Mais j'en suis incapable. Le contact de ses mains sur moi me brule, sa bouche sur mon sein ne m'inspire que dégout et me répugne. Je vis la pire des tortures, je me sens d'ores et déjà salie. La simple pensée qu'il pourrait me toucher plus que cela m'emplit d'une peur incontrôlable. Je n'en peux plus ma colère prend le pas sur moi. J'explose. Je hurle.

- Andrew Burton enlèves tes sales pattes de sur moi!


Mes deux mains prennent pour cible son visage, que je martèle de coups de poings, de gifles ou de griffures. Je ne sais plus trop se que je fais sous mon excès de colère, mais je sens que mon attaque le mine et le déstabilise. Mes deux jambes s'enroulent autour des siennes pour tenter de le faire basculer pour me défaire de son emprise. C'est une petite furie apeurée qu'il tient entre ses bras. Je cris et hurle le nom de Chase espérant qu' il entende mon appel n'importe où ou il se trouve, quoi qu'il fasse. Qu'il soit envahis d'un mauvais pré sentiment et qu'il ramène ses fesses ici dans la seconde. Je ne sais combien de temps cela prendra avant qu'Andrew me maitrise de nouveau mais en attendant je compte bien profiter de la liberté de mes mains. Je refuse qu'il abuse de moi, je me battrai au péril de ma vie. Contre toute attente, pendant ma lutte contre ce monstre qui en veut a mon corps, je sens au plus profond de mon être un étrange sensation m'envahir. Pas désagréable, c'est comme une extrême puissance qui monte en moi et je vois ma main qui d'ordinaire tient ma baguette magique s'entourer d'un doux halo bleuté avant que je ne lance bien malgré moi un Lashlabask sur Andrew.

[désolée, j'ai opté pour une réponse a la première personne, j'ai trouvé plus facilement l'inspi avec mes 40 de fièvre qui ne m'aidaient pas. Si ca te dérange je peux modifier]


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